First date (43) : Sylvain

Tu sais qu’il m’en a fallu du temps pour m’en remettre de la rencontre avec Sylvain ? Pas dans le bon sens. Je préfère être méga cash avec toi : ce mec m’a donné des frissons d’angoisse pendant de très longues semaines. Le genre de rencontre qui te dégoûte du genre humain. OUI OUI CARRÉMENT DU GENRE HUMAIN. Cette petite histoire, j’espère qu’elle te plaira, mais j’espère surtout qu’elle te fera réfléchir sur ma connerie et les erreurs fatales que j’ai pu faire. Attends, je prends un bout de bambou bien aiguisé que je vais enfoncer sous mes ongles pour me punir.

Je ne sais pas encore si je vais réussir à retranscrire cette rencontre correctement. Très compliqué comme exercice !

Sylvain… c’est le nerf qui se coince brutalement dans ton cou.

Tout a commencé sur une application de rencontre. Laquelle ? Je sais plus trop… Ptre Tinder qui sait ? Bref, on s’en balec hein, c’est pas le plus important. Ses photos de profil étaient plutôt cool, mais pas de photo de lui. On voyait juste sa silhouette de loin et d’autres photos que je trouvais jolies. Parfois je suis comme ça, tu commences à me connaître mais je n’ai pas besoin de voir une belle gueule pour matcher. M’en fiche un peu. C’est vraiment selon mon mood, je suis plus dans la recherche de photos intéressantes, des photos qui racontent vraiment quelque chose. Peut importe le physique, tmtc.

Sylvain… c’est le cheveu long qui s’entortille autour de ton orteil dans ta chaussette.

Bref, je ne me focalise absolument pas sur le visage de Sylvain, ni son corps. On échange rapidement tous les deux et tout devient idyllique dans ma tête : mon interlocuteur est très intéressant mais surtout il a un don avec l’humour, à couper la forêt noire dominicale chez ta mémé au couteau, chose que je kiffe ma race.

As you know so well, je suis une maman et j’ai la garde de ma fille une semaine sur deux. Je dois à chaque fois établir mon planning de ma semaine « libre » longtemps à l’avance car j’aime passer du temps avec mes ami.e.s, du temps pour moi seule et je dois également dégager du temps pour le (ou les) mec présent dans ma vie. Bref, tout ça pour te dire que Sylvain bosse du mardi matin au dimanche soir => le gars est intermittent et il est en tournée, donc jamais à Paris. Ce qui est extrêmement compliqué pour se voir. De son côté il a (bien évidemment) beaucoup de choses à caser sur ce très peu de temps libre qu’il a et moi de mon côté c’est uniquement… Bah… Si le compte est bon nous avons en commun un lundi soir sur deux. Si le mec est libre bien entendu.

En attendant… Notre entente est PAR-FAITE.

Et cette perfection est rare pour que je la souligne autant… Les échanges sont permanents. Du matin au soir, nous sommes en connexion continuelle. Je perds un temps fou avec Sylvain : dès le matin au réveil, toute la journée au bureau et toute la soirée les yeux rivés sur mon téléphone. Même si je suis avec les potes, la famille, il est ma priorité tout comme je suis la sienne. Bon, sauf que lui il se fait grave chier la journée et a beaucoup plus de temps à tuer que j’en ai. Mais voilà, je suis comme ça, je rentre dans le jeu des échanges perpétuels avec lui et ça me plait. Ouais, bizarrement, ça me plait. En fait je n’avais personne dans mon cœur à ce moment-là et tmtc comment je fonctionne mais je tombe rapidos dans une sorte d’attachement : même sans avoir vu le mec avec qui j’échange à longueur de temps, je réussis facilement à créer un lien.

Tiens, en parlant de ce fameux « lien sentimental qui se créé sans voir l’autre », j’ouvre une parenthèse, j’invite à écouter ce podcast fort intéressant

==>> https://soundcloud.com/madmoizelle/rencontres-via-internet-emifion <<==

Tu verras, des personnes qui s’attachent à d’autres sans les avoir vues, ça existe bien plus qu’on ne le pense. Je ne suis pas un cas isolé hein. Juste qu’il existe des personnalités qui arrivent à créer une connexion très intime et à maintenir une sorte d’emprise sur l’autre. Bref. Très intéressant le témoignage de Juliette Katz. Histoire d’ailleurs assez hallucinante soit dit en passant. Et tu verras, l’histoire dingue est placée dès le début du podcast.

Sylvain… c’est le verre rempli qui se casse sur du carrelage et que tu es pieds nus.

Il est ultra présent, tellement mais tellement drôle, il s’intéresse à moi et moi je suis aux anges.

Et là tu te demandes : mais bordel Matka, est-ce qu’à un moment t’as su à quoi il ressemble ?

Oui ! Oui j’ai su car j’ai demandé des photos, normal. J’ai eu droit à une photo de lui, en noir et blanc, un peu floue et dans la pénombre => je l’ai regardé cette photo, j’ai haussé les épaules en me disant « Ok, il est tout à fait normal ! » Et… Bah ça me va. J’ai pas demandé plus car du moment que le feeling (tsssss j’aime pas ce mot mais t’as compris le truc) passe, le physique passera. S’il est drôle et taquin je le trouverai forcément charmant. Donc voilà, une pauvre photo sur laquelle on ne voit RIEN, moi ça me va. Je suis pas une relou du physique. Ci-joint ma première connerie => ne pas avoir demandé d’autres photos.

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Sylvain… c’est le liquide qui pue non identifié qui sort de ton sac poubelle percé.

Les échanges entre Sylvain et moi vont durer 2 à 3 mois. Yes. T’as bien lu. Ci-joint ma deuxième connerie => faire traîner la date du 1er rendez-vous.

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Comme expliqué plus haut, c’était très relou de son côté de part son taff et moi mon planning de daronne. D’habitude c’est easy mais là… Bah ça n’a pas pu se faire. As usual, je m’attache encore et encore. Sa personnalité est très attachante, son humour me fait bander grave. Un mec qui râle à longueur de temps, c’est très excitant pour moi. Ce mec me parle de tout avec cette absurdité tellement plaisante. Il est désabusé c’est abusé. J’aime vraiment. Mais vraiment. Ci-joint ma troisième connerie => idéaliser ce mec que je ne connais pas (et que je n’arrive même pas à imaginer dans ma petite tête car j’ai pas de photo pour mettre un visage sur ce qu’il dégage).

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Sylvain… c’est l’angoisse dans ton corps de ne pas trouver ta carte bleue pour payer ta section d’autoroute.

La date de la rencontre ne se mettant pas en place naturellement, je prends les devants car ça m’emmerde grave d’attendre encore et encore. Sachant qu’en plus les sms à longueur de temps ça me gonfle GRAVE. Je sens qu’il n’y met pas du sien. Okay. Donc je bouscule un peu le truc en lui demandant s’il est dispo un dimanche soir (il rentrait plus tôt que prévu cette semaine-là) et que je suis prête à me déplacer dans… LE FUCKING 18EME ARRONDISSEMENT DE SA RACE QUE JPP DE CET ARRONDISSEMENT TELLEMENT J’Y SUIS ABONNÉE.

BREF ! On se voit. Il m’indique l’endroit dans lequel il se trouve. Je le rejoins après avoir passé du temps à trouver une place pour garer ma caisse => tu t’en fous hein ? Je sais ❤ . Mon petit cœur bat sous mon opulente poitrine bien ferme (bisou les lecteurs) et clairement, je sais pas pourquoi, je me fous la pression. Parce qu’au fond… Si tu te souviens bien de ce que je t’ai raconté plus haut, mais au final Sylvain… Bah je ne sais pas du tout comment il est ! Il me dit « Je suis accoudé au bar, tu me verras en rentrant dans le rade ».

Sylvain… c’est la merde fraîche de pigeon sur ton pare-brise qui ne va jamais partir mais qui va bien s’étaler à cause des essuies-glaces.

Je vois au loin le rade. Je m’approche, je pousse la porte. Mon regard cherche Sylvain, sensé être accoudé au bar.

Se passe alors CE moment que tout le monde redoute lors d’une rencontre. Le mec me voit, me regarde dans les yeux puis son regard balaye ma silhouette de haut en bas. Et tourne la tête. Il m’ignore. Et parle avec le serveur. En me tournant le dos.  Il connait parfaitement mon visage car je lui envoyais régulièrement des photos de moi. Il sait que la blonde aux cheveux longs qui vient d’entrer dans le rade à 22.00 un dimanche soir, presque vide… c’est moi. Il le sait. Pourquoi il fait ça ? Sans déconner… Juste… pourquoi ?

Je cite ma sœur « Sorry but… Just one word… WHY ?! »

Le malaise malaisant. J’aurais dû écouter les signes de mon corps => partir et me foutre en PLS sur mon canapé Ikéa en suçant mon pouce et chialant le prénom de ma mère. Et j’aurais bien été heureuse. Mais non. Je suis restée. J’ai attendu qu’il veuille bien tourner la tête et m’envoyer un signe en guise de « Tiens Matka, bienvenue, prends une bière et on parle oklm » => toute personne ayant eu la même relation qu’on avait aurait fait ass. Toute personne normalement constituée aurait été avenante.

Tu me connais, je ne suis que positivité, optimisme et joie de vivre, j’attends.

Tu sais combien de temps j’ai attendu ? J’ai attendu que ce soit le serveur qui lui dise « Hé Sylvain, ton amie est arrivée et elle t’attend depuis tout à l’heure ». Oui t’as bien lu.

Sylvain… c’est ne pas retrouver tes clés devant ta porte d’entrée avec une très forte envie de chier.

Tu me diras (et tu as raison) : Mais bordel Matka, pourquoi t’es pas allée le voir directement ?

En fait, c’est assez chelou, mais mon corps s’est bloqué : j’ai été soufflée par son mépris et sa méchanceté. Ce sont des choses que je n’ai pas l’habitude de croiser tous les jours. Je ne côtoie que des personnes bienveillantes et ça… C’est vraiment le genre de situation que je ne sais pas gérer. Donc je ne sais pas quoi faire tellement je trouve ça ouf. Je ne sais pas comment réagir et je fais le seul truc que je sais faire : RIEN.

Pourquoi je suis restée ? Parce que je suis une meuf trop bonne trop conne. Je me dis intérieurement que si on a passé autant de temps (plusieurs mois) en osmose totale lui et moi… C’est qu’on va forcément parfaitement bien s’entendre. Et que je sais qu’on va passer un bon moment.

Sylvain… c’est crever son pneu de voiture sur l’A7 au mois d’Août.

QUE NENNI. Ce malaise ne faisait que commencer. Je suis une bien belle idiote, une imbécile du haut de mon mètre 57, une grande naïve. Hé bien non, il est temps que j’ouvre les yeux sur le fait qu’il y a dans ce bas monde des personnes méchantes et sincèrement mauvaises. Je vais en prendre pour mon grade et je vais passer un sacré moment de solitude. Un sacré moment de merde. Et tout ça sous les yeux du serveur.

Monsieur daigne se retourner \o/  Et je suis face à un mec qui fronce les sourcils, visage fermé et j’ai l’impression de ne pas être à ma place. Genre il est vénère, en colère. Je souris et lui demande s’il va bien « Ouais ouais… T’en as mis du temps, c’est vrai que c’est loin la banlieue. » Ah. Ok. On y est. D’accord.

Je commande un demi. Je commence à me sentir mal à l’aise, ça y est, c’est installé. Je transpire, je ne sais pas quoi faire de mon corps. Je prends un tabouret haut et m’assieds. Mes fringues me collent à la peau, mes cheveux sont trempés, j’essuie mon visage et un mal de bidou arrive. J’ai envie de partir.

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Sylvain… c’est rouler une pelle à quelqu’un qui t’avoue quelques minutes plus tard qu’il a une gastro.

Il continue sur le fait que j’habite en banlieue :

  • « Que des putains de cassos, ça pue le manque d’intelligence. Tes parents doivent bien kiffer Jeff Panacloc je suis sûr.
  • Qui ça ?
  • L’autre débile de 15 ans avec ses marionnettes
  • Ah d’accord… Non je ne connais pas… Et mon reup non plus je crois.
  • Bah vous kiffez bien les relations sexuelles en famille alors ?
  • Autant que tu kiffes sucer le bout de ton petit frère Sylvain
  • Non mais ça vaaaaaaaa, fais pas ta vénère.
  • Bah non pourquoi tu dis ça ? C’est pas moi qui provoque pourtant
  • Bon, je vais reprendre un demi moi. T’en es où ?
  • Malheureusement au début. Mais t’inquiète pas, je suis pas certaine de finir.
  • Bah la polak, il lui arrive quoi ?
  • Il lui arrive que c’est chelou ce qui se passe non ?
  • Je vois pas de quoi tu parles.
  • Bah si, arrête-toi deux secondes… T’es de mauvaise humeur ? Pourquoi tu t’es retourné quand tu m’as vu entrer ?
  • Hein ? Mais n’importe quoi. Je t’ai pas vu, c’est Sébastien qui s’est rendu compte que tu étais là
  • Ah ouais c’est vrai. *je fais un clin d’œil à Sébastien du coup*
  • Non mais je viens de me réveiller, je faisais une sieste et tout.
  • Bien… Mais t’as l’air de te faire chier, je te fais chier ? Parce que ça va les vannes sur la banlieue… On peut ptre changer de sujet non ?
  • Non on va parler du fait qu’on se voie, que je suis hyper content de rencontrer une meuf de Tinder YOUHOU.
  • Ah ok DAKOR.
  • Bah quoi ? Vas-y souris.

ETC. ETC. ETC. ETC. ETC.

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Et j’en passe. J’ai presque occulté cette conversation (17 minutes à tout péter).

Je tends un billet de 5e à Sébastien qui me dit « Ça lui arrive de pas être dans son assiette », ce à quoi je réponds « Je m’en fous ». Je salue Sébastien et le remercie et je ne prends pas la peine de dire au revoir à l’autre tache qui me jette un « Ouais salut à jamais et rentre bien au bled. »

Sylvain… c’est les coups de soleil sur le dessus du pied.

C’est archi compliqué pour moi de tenter de te décrire ce rendez-vous équivalent à une chiasse bien violente.

En fait ce que je n’arrive pas à décrire, c’est le putain de grand écart entre son comportement désinvolte, hautain et merdeux VS le mec si drôle et intelligent que je pensais « connaître ». Tu captes : c’est la débandade totale. Sur le chemin du retour, j’y crois toujours pas trop. Moi qui étais si contente de le voir enfin, après tous nos échanges si simples et funky, j’ai juste pas compris pourquoi il a réagi comme ça. J’ai pourtant été gentille, j’ai tenté de savoir ce qui se passait quand on était face à face, mais rien à faire. Je me remémore certains trucs et…

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Prenons un peu de recul à présent, je vais t’expliquer le truc de Sylvain.

Je sais à présent pourquoi il ne m’a jamais envoyé de photo de lui. Il m’avait parlé d’un gros complexe pour lui, ses dents. Qu’il va chez le dentiste toutes les semaines depuis presque une année. Les dents c’est un truc important, je suis ok avec ça. Je suis pas à cheval sur une dent ébréchée ou une dentition un peu jaunie avec le temps. Moi-même j’ai pas des dents PARFAITES quoi. Je lui avais demandé (en déconnant) que du moment qu’il n’est pas édenté, y’a pas vraiment de souci de mon côté. Il m’avait répondu « A chacun ses complexes ». Bon, et j’étais passé à autre chose à l’époque. M’en fous quoi.

Sauf que là, il était réellement édenté. Dents en moins et le peu qu’il avait, elles étaient très abîmées et marron. Sans déconner, je te jure. Et c’est le problème numéro 1 de ce mec vis à vis des meufs. Sans chicos le gars soulève rien de rien. Et ne rien mentionner n’arrange pas les choses je pense. Car il m’avait dit qu’il trouvait toutes les nanas trop exigeantes dans la vie, autant sur les applications de rencontres qu’IRL « Toutes les mêmes, vous vous rattachez toutes sur des détails insignifiants, êtes vénales et trop sur le physique ». (-_-‘) DAKOR. => mais quand on échangeait tous les deux, il tournait ses phrases à la dérision ce qui fait que le message passait. Assez compliqué à t’expliquer en fait tout ça.

« A chacun ses complexes » => j’y suis pour quelque chose si ce problème te rend aigri ?  Absolument pas. Je remets en place quelques petites choses dans ma tête : ce râleur n’est pas un « gentil râleur » comme je les apprécie tant… Non en fait c’est un mec qui n’aime pas la nature humaine, un mec qui chie sur les autres et tout le temps, un mec qui n’aime pas sa vie, son boulot. Un gars qui n’a pas eu de nana depuis des années, qui a du mal à avoir des potes et qui prend un malin plaisir à dézinguer les gens.

Sylvain… C’est le bouton d’acné que tu n’arrives pas à percer sur la lèvre supérieure et ça te fait pleurer de douleur.

Sylvain se réveillait réellement d’une sieste : grosses croûtes jaunes autour des yeux, cheveux en bataille, tee-shirt déchiré et les odeurs corporelles qui vont bien avec. Si si la famille. Même si t’es un bâtard, je t’en prie, prend au moins du savon ❤ Ça mange pas de pain.

Et je comprends pourquoi je n’ai jamais reçu de photo correcte de lui. Je comprends pourquoi il ne proposait pas qu’on se voie, je comprends alors pourquoi il va toutes les semaines chez le dentiste à cause d’un souci de santé. Est-ce que ce complexe pourrait excuser son attitude odieuse ? Absolument pas. Est-ce qu’après tout ce temps passé tous les deux à se confier je dois être traitée comme une merde ? Bah non. Le problème ne vient certainement pas de moi, je n’ai pas grand chose à me reprocher mis à part les erreurs que je t’ai énoncées plus haut :

  1. ne pas demander suffisamment de photos afin de ne pas perdre de temps
  2. trop attendre le 1er rendez-vous, j’ai mis des mois avant de le voir
  3. trop idéaliser ce mec qui est juste un total inconnu pour moi
  4. partir dès le début quand ça le fait pas et que ça ne se passe pas bien

Il m’a tellement fait flipper et dégoûtée en même temps… Que j’ai mis 3 mois pour me motiver à rencontrer d’autres personnes. J’ai bien été refroidie d’avoir vu ce mec. Un tel mal-être dans une seule et même personne. Mon corps n’en pouvait plus de lui : vertiges, nausées, sueurs. J’étais pas bien, clairement, y’avait un souci entre lui et moi. Ce n’est pas passé. Cette gêne immense je ne l’ai ressentie qu’avec 2 personnes dans ma vie (dont lui), pour te dire à quel point ce mec dégage un truc nocif et noir.

Il est mal dans sa peau, il est complexé et agressif avec les autres. Il se laisse aller physiquement et reproche au sexe opposé de le rejeter.

Ce qui est drôle c’est que jamais de la vie je n’aurais imaginé avoir un jour de ses nouvelles. Tu sais quelle a été sa méthode pour soit disant me relancer ? La méthode qui fait bien tiep. Je reçois quelques jours après notre rencontre un SMS de sa part « Marie, tu peux me dire si on reste 4 ou 6 jours à Toulouse, je dois m’arranger pour la location du matériel ».

Quelques minutes plus tard « Oups… J’en profite pour te demander si ça va, comme t’es loin il neige peut-être dans ton département. »

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Marie… Matka… T’as capté le truc ? Genre.

Ai-je répondu à son énième scud ? Avais-je l’envie irrépressible de lui répondre et de lui donner de mes nouvelles ? Me manquait-il ? ABSOLUMENT PAS.

J’ai rencontré Sylvain au mois de mars l’année dernière. Je n’ai repris les rencontres qu’au mois de juin. Ouais, le mec m’avait bien calmée. La mère Matka elle était blasée de la life et des hommes. Mais thanks god, ils sont pas tous comme ça. Oh non ils sont pas tous comme ça et tant mieux d’ailleurs mais c’est archi chaudard du slibard de tomber sur des mecs honnêtes et normaux. Big up la famille, j’espère que ça roule de ton côté baby lova ❤

❤ Je t’embrasse du bout du cul ❤ Merci d’être là. D’ailleurs vous êtes de plus en plus nombreux à me lire TOUS.LES.JOURS. Ça me fait de l’émotion dans mon corps. Je t’aime ❤

 

bb2

15 réflexions sur “First date (43) : Sylvain

  1. Commentaire très très sérieux et hautement philosophique : à cette période avais tu pris conscience de ton hyper sensibilité ?
    Je me demande s’il vaut mieux se protéger de ce genre d’individus et continuer à côtoyer uniquement la bienveillance.
    Ou alors est-ce malsain de ne se frotter qu’à ce qui ne fait pas mal ?

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    1. Hey Judie !!
      Alors écoute, non, je ne savais pas que j’étais hypersensible à ce moment-là !
      Et je suis certaine que cette impression de malaise ne m’a pas trompée… C’était une mauvaise personne
      Mais le pire, c’est que ça me rend triste pour lui !

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      1. Je ne sous entends pas que ton hypersensibilité te joue des tours. Je pense au contraire que tu ressens plus fort que quiconque ce genre de personne nauséabonde.

        Mais quand même qu’il ose te recontacter… et en plus sans assumer… Pouaaaah !

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      2. Clairement l’hypersensibilité permet de te rapprocher naturellement des bonnes personnes et de t’éloigner des mauvaises, là dessus, c’est assez pratique !

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  2. omgggg t’as hyper bien retranscri le malaise t’inquiète… Ce genre de personne aigrie et rongée tel un vieil ongle d’orteil oublié. Il va sans doute crever seul et triste, mais il l’aura bien cherché avec ce comportement. En tout cas je sais pour avoir écouté le podcast avec William que t’es heureuse en amour maintenant 😉 contente que tu te sois remise de ce choucas !

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    1. Big bisous Vico !!

      Je n’étais pas certaine de bien faire passer ce malaise à l’écrit. Vraiment, cette rencontre m’a bouleversée, genre physiquement, c’était la mort quoi…
      Et c’est dommage pour lui d’être aussi aigri de la vie, il se gâche plein de choses ce mec. Quoi qu’il en soit, il ne me reverra pas !
      Et pour le mec dont je parle avec William, c’est toujours d’actualité ❤
      Bise à toi Vico !!!! J'espère que ça va 🙂

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  3. Bordel de bite, ha oui, y a du niveau là. Je comprends teeeeelllement la sensation désagréable qui ne passe pas même des semaines après (pour avoir expérimenté un truc du genre). Bon, cette raclure de bidet ne te mérite pas (et ne mérite aucune femme de cette planète d’ailleurs). Maintenant je vais aller écouter ton podcast parce que je viens d’avoir un spoiler de la plus haute importance grâce au commentaire du dessus. Des bisous ♥

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  4. Ada ❤
    J'espère que ça va !
    Oui y'a de l'info cruciale dans le podcast ahaha Comme quoi… Tout arrive, surtout quand on s'y attend pas (c'est ce qu'on dit et ça s'est avéré pour ma part)
    (toujours d'actualité aujourd'hui d'ailleurs, faudra ptre qu'un jour je me décide d'en parler… Je suis trop pudique putain !)

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  5. J’ai mal au ventre… Ton article c’est comme un film d’horreur, ça monte en grade…
    J’entendais la musique du singe dans ma tête et à chaque petite phrase malaisante je l’étais un peu plus ! 😀
    J’aime trop ta façon d’écrire !
    Perso je ne suis jamais tombé sur des cas comme ça (Dieu merci)
    Des bisous 🙂

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    1. Je ne te souhaite pas d’en rencontrer ! Quoi que c’est en voyant qu’on sait par la suite ne pas reproduire ses erreurs 😉
      Marrant, moi aussi je m’imagine la musique du singe, truc qui grince bien dans tes oreilles qui en saignent ahaha

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  6. Ça y est, j’ai tout lu… Du coup, j suis un peu triste 😢

    Bon, pour égayer un peu l’ambiance de mort qui règne sur cette article, je voulais juste te dire que j’ai appelé les flics, et ils vont venir te coffrer pour « abus de l’expression TMTC par une personne de plus de 30 ans »

    Par contre, je te pique « bidou », parce que ce mot, il est trop chouki (que je risque de piquer aussi…)

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